L’univers des chemins de fer en textes et en images, de jour ou de nuit, vu du sol ou depuis les airs

Repartir de zéro

Je vous propose un premier billet où j’aborde le côté technique de ma démarche. Cela pourra intéresser celles et ceux qui découvrent la photographie numérique et veulent en savoir plus.

Je suis équipé avec du matériel « mirrorless » (hybride en français) de marque Sony depuis plusieurs années. Aujourd’hui, mon boîtier est un Alpha 7, version 3 (A7-3). Si son allure rappelle les reflex d’autrefois (argentique ou non), son approche et son principe d’utilisation sont complètement différents. Pour exploiter efficacement un tel appareil, il est nécessaire de prendre son temps et d’aborder beaucoup d’aspects qui semblent rébarbatifs de prime abord.

J’ai profité de ma remise en question suite à mon vol l’année dernière pour en savoir plus. J’ai décidé de partager sur ce blogue mes découvertes et les points que je trouve intéressants. Mais attention, ne vous attendez pas à des articles structurés et exhaustifs ! Je suis plus dans une retranscription ordonnée de mes prises de notes.

Comprendre le fonctionnement d’un appareil numérique

Je sais que le côté technique de la photographie en rebute plus d’un, surtout quand on a été habitué aux bases « simples » de l’argentique.

Pour mes récents apprentissages, deux auteurs m’ont permis d’adopter de nouveaux gestes. Le premier est Mark Galer. Il propose une multitude de documents et de vidéos sur les modèles Sony. Une partie est disponible gratuitement, l’autre est accessible grâce à un abonnement à son compte Patreon.

Voici les principaux points qui m’ont intéressé :

  • l’utilisation des zébras pour la prise de vue en RAW. Les zébras sont un outil originellement destiné aux vidéastes. Avec les réglages adéquats, ils indiquent en direct, sur le viseur électronique, les zones qui sont surexposées.
  • l’optimisation du menu des fonctions (j’y reviendrai dans un futur billet).
  • la compréhension du paramètre ISO Auto Min SS. Cette variable contrôle la vitesse d’exposition en mode priorité à l’ouverture quand les ISO sont en mode automatique. Autrement dit, le photographe peut dire au boîtier s’il (ou elle) veut figer ou non les sujets en mouvement lorsqu’il modifie le diaphragme de son objectif.

Dan Fox réalise des vidéos sur YouTube qui abordent des thèmes de façon complète et avec des arguments assez convaincants. Je vous conseille celle qui explique le bruit et les ISO en photographie numérique.

Deux points ont retenu mon attention :

  • la gestion des ISO en fonction de la quantité de lumière et selon le sujet en tirant parti de la technologie des capteurs (en particulier ceux des appareils Sony). Pour simplifier, il y a une valeur d’ISO en dessous de laquelle les ombres sont de mauvaise qualité, mais où la dynamique est plus importante. La courbe ci-dessous permet de visualiser cette frontière.

Si je veux faire des images en basse lumière, j’opte pour une valeur supérieure à 640 ISO pour avoir un rendu optimal. Cette courbe nous apprend également que la qualité des ombres est identique à 640 ISO ou à 25 600 ISO ! Si la situation ne l’exige pas, il n’est pas obligatoire de « monter dans les ISO » pour faire une photo dans de telles conditions tout en gardant des zones sombres riches en informations pour le post-traitement. Cette courbe provient du site internet Photons to Photos.

  • le choix d’un bouton dédié pour la mise au point de l’autofocus (et non plus le déclencheur à mi-course). Cette action permet de mieux contrôler la composition de son image.

A new kid on the block

Après le vol de mon sac photo l’année passée, trois grosses pièces m’ont fait défaut dans mon équipement : le zoom 70-200 mm, les flashes et le drone. Les sommes récupérées après coup ne permettant pas d’acheter l’intégralité du matériel, j’ai dû faire un classement de priorité. J’ai pris pas mal de paramètres en compte (prix, nombre de vues réalisées à une focale précise, évolution de la réglementation) et ma décision s’est portée sur le zoom.

Restait à déterminer si je reprenais le même modèle (Minolta) d’occasion ou si j’optais pour un objectif récent (mais plus cher). Le visionnage des vidéos de Mark Galer m’a convaincu d’arrêter mon choix sur une version dernier cri afin de profiter au maximum des possibilités offertes par le boîtier Sony. J’ai surveillé le site asgoodasnew jusqu’à ce qu’un modèle OSS II (SEL70200GM2) apparaisse à un prix intéressant.

Une fois l’objectif dans ma musette, je suis allé dans les « murs » de Nancy pour mettre en pratique toutes mes découvertes. Je partage avec vous les quelques images ramenées de cette sortie. Je suis très satisfait de mon achat. Je vais poursuivre les tests, en particulier en basse lumière et en flou-filé.

Utilisation des clichés de cet article

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